District des Transports 140 – Formation de délégué syndical pour la SL 1751 de l’IAM

Aux premières lignes de l’action syndicale, ces derniers veilleront au respect de la convention collective et de la qualité de vie au travail de leurs confrères et consœurs.

Félicitations à chacun d’entre eux, pour leur implication ainsi que pour leur volonté à faire respecter vos droits au travail. Nous tenons également à remercier, Guillaume Lingat et Alfredo Accrobati pour leur travail remarquable en tant que formateurs.

Ont participé à la formation : Robert Ribuffo, Marigal Verdera, Khaud Raheem, Iconio Mobrici, Anthony Knowles, Alicia Janusz, Robert Halerba, et Benjamin Gostomski.

Le transfert de connaissances et l’apprentissage des différentes pratiques en matière de relation de travail sont essentiels pour garantir une représentation efficace des travailleuses et travailleurs. C’est pourquoi le Conseil des machinistes du Québec, en partenariat avec les Sections locales affiliées, s’est donné pour mission d’assurer l’accès à une formation de qualité à l’ensemble des représentants de l’AIMTA.

IAM Canada – Le syndicat de l’IAM s’oppose à toute privatisation des aéroports canadiens

Dans le budget fédéral de 2024, une référence à la privatisation de certaines parties des aéroports canadiens a été faite. Le syndicat de l’IAM a alors tenu des réunions avec le bureau des ministres fédéraux du Travail et le bureau du ministre des Finances afin de demander des précisions supplémentaires et informer le gouvernement fédéral que le syndicat de l’IAM s’opposait à toute privatisation dans les aéroports canadiens. La semaine dernière, le gouvernement fédéral a publié une déclaration de politique sur ses intentions concernant la privatisation des aéroports canadiens.

Alors que le gouvernement fédéral continue d’ insister pour des efforts de privatisation dans les aéroports du Canada, le syndicat de l’IAM appelle à une prise de position ferme contre cette tendance dangereuse, avertissant des effets néfastes qu’elle pourrait avoir sur les travailleurs et travailleuses canadiens, les voyageurs et l’économie.

David Chartrand, vice-président général du syndicat de l’IAM au Canada, a exprimé ses préoccupations concernant l’encouragement croissant du gouvernement fédéral en faveur de la privatisation dans le secteur de l’aviation canadienne. Il a souligné que de telles actions affecteraient les salaires des travailleurs et travailleuses des aéroports et ne serviraient qu’à remplir les poches des entreprises privées au détriment des travailleurs et travailleuses canadiens et du public.

« La privatisation va nuire à la qualité des services sur lesquels les voyageurs comptent, causant des frais accrus et une accessibilité réduite, il ne s’agit pas seulement des travailleurs et travailleuses ; il s’agit de toute l’industrie de l’aviation canadienne. Nous ne pouvons pas permettre aux entreprises privées de privilégier leurs profits au détriment des besoins du public », a déclaré David Chartrand.

Chartrand a ajouté que la privatisation des aéroports réduirait la sécurité de l’emploi et entraînerait des coûts plus élevés pour les voyageurs, tout en enrichissant les entreprises privées.

Les services aéroportuaires devraient rester sous contrôle public pour garantir que les profits soient réinvestis dans l’amélioration des services pour les voyageurs et le renforcement de l’économie. La propriété publique des aéroports garantit qu’ils sont gérés de manière efficace, avec les besoins des Canadiens en priorité.

Le syndicat de l’IAM représente plus de 10 000 membres dans l’industrie de l’aviation au Canada, et nous appelons le gouvernement fédéral ainsi que les autorités aéroportuaires à suspendre toute initiative de privatisation et à se concentrer sur l’investissement dans les travailleurs, travailleuses et l’infrastructure qui font des aéroports canadiens un élément essentiel du réseau de transport du pays.

Le syndicat de l’IAM est l’un des plus grands et des plus diversifiés syndicats industriels d’Amérique du Nord, représentant environ 600 000 membres actifs et retraités dans les secteurs aérospatial, de la défense, des compagnies aériennes, du chemin de fer, du transport, de la santé, de l’automobile et d’autres industries à travers l’Amérique du Nord.

IAM Canada – Le syndicat de l’IAM condamne les tarifs de 25 % de Trump sur le Canada

Brian Bryant, président international du syndicat de l’IAM comptant 600 000 membres, et David Chartrand, vice-président général de l’IAM pour le Canada, ont publié la déclaration suivante après l’annonce du président Trump concernant les tarifs de 25 % sur le Canada :

« Le syndicat de l’IAM condamne fermement la décision imprudente de l’administration Trump d’imposer un tarif de 25 % sur toutes les importations canadiennes. Cette mesure nuisible menace des emplois, augmente les prix et compromet le partenariat économique de longue date entre les États-Unis et le Canada.

« L’IAM a toujours soutenu des politiques commerciales qui protègent et développent les emplois dans les deux nations. Mais ces tarifs sont une attaque injustifiée contre un allié de confiance.

“Le Canada n’est pas l’ennemi. Le Canada est engagé dans des pratiques commerciales équitables qui soutiennent les travailleurs, travailleuses et les communautés. Cette décision perturbera les industries qui dépendent de chaînes d’approvisionnement intégrées, nuisant ainsi aux travailleurs et travailleuses des deux côtés de la frontière.

“L’IAM représente 600 000 travailleurs et travailleuses, y compris des dizaines de milliers dans les secteurs de l’aérospatiale, de la défense et de la fabrication. Des industries qui dépendent d’une coopération solide entre les États-Unis et le Canada. Ces tarifs déstabiliseront ces secteurs, mettant en péril les moyens de subsistance et les économies de nos nations.

“Comme notre syndicat l’a déjà déclaré, les tarifs doivent être utilisés de manière stratégique pour contrer les mauvais acteurs, comme la Chine, qui manipule les marchés et compromet le commerce équitable.

“Imposer des tarifs punitifs sur le Canada n’est pas seulement une erreur, mais aussi une démarche dangereuse. Cela affaiblit l’industrie nord-américaine et met en danger les familles de travailleurs et travailleuses.

“Nous appelons le président Trump à reconsidérer immédiatement ces tarifs et à poursuivre des politiques commerciales qui renforcent, plutôt que d’affaiblir, la relation économique entre les États-Unis et le Canada.”

Le syndicat de l’IAM est l’un des plus grands et des plus diversifiés syndicats industriels d’Amérique du Nord, représentant environ 600 000 membres actifs et retraités dans les secteurs de l’aérospatiale, de la défense, des compagnies aériennes, du chemin de fer, du transport, de la santé, de l’automobile et d’autres industries aux États-Unis et au Canada.

IAM LE SYNDICAT – Les membres du syndicat de l’IAM manifestent contre le projet de loi 89

Les membres des sections locales du syndicat de l’IAM à Montréal se sont récemment réunis pour manifester contre le projet de loi 89, une mesure imposée qui pourrait politiser les relations de travail et perturber les négociations équitables. Le projet de loi proposé vise à suspendre le droit de grève, ce qui compromettrait l’équilibre crucial des pouvoirs entre les travailleurs, travailleuses et les employeurs. Ce droit n’est pas simplement un outil de pression ; c’est une protection essentielle qui permet aux travailleurs et travailleuses de défendre leurs intérêts lorsque les négociations deviennent déséquilibrées.

En affaiblissant ce droit fondamental, le gouvernement risque de désarmer les travailleurs et travailleuses, les exposant à une exploitation accrue de la part des employeurs. Si ce projet de loi est adopté, il pourrait entraîner des dommages à long terme aux relations de travail, éroder la confiance et, en fin de compte, mener à des conditions de travail détériorées, une productivité plus faible et une baisse de la qualité des biens et services. Les membres de l’IAM se battent pour défendre les droits qui garantissent un traitement équitable et la dignité au travail.

La manifestation met en lumière les préoccupations profondes des membres du syndicat, qui comprennent que les grèves ne sont pas prises à la légère. Elles sont un dernier recours, un outil nécessaire pour que les travailleurs et travailleuses obtiennent de meilleurs salaires, des conditions de travail plus sûres et davantage de respect. Les grèves n’ont jamais eu pour but de nuire au public ; elles consistent à défendre ce qui est juste et équitable.